Ara militaire

Il vit au Mexique (Sierra Madre occidentale et orientale) et les Andes boréales.

On estime que l'ara militaire ne compte qu'une population reproductrice de 2 000 à 7 000 individus et continue de diminuer. Selon la liste rouge de l'ICUN, les aras militaires sont classés comme vulnérables car ils font face à des menaces de perte d'habitat dues aux cultures, à la déforestation, à l'exploitation minière et aux routes, avec des populations déjà extrêmement fragmentées. Un article de 2013 a révélé que l'habitat des populations des forêts tropicales sèches a été réduit de près de 32%. Les aras militaires sont inscrits à l'Annexe 1 de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) pour empêcher la capture et le commerce de l'espèce. Malgré cela, la recherche montre que le trafic de perroquets de l'Amérique du Sud vers l'Amérique du Nord est encore courant. Leur régime alimentaire étroit est également préoccupant. Si l'environnement devait subir un coup et qu'ils perdaient l'accès à un trop grand nombre de leurs espèces de régime, les espèces pourraient être considérablement affectées. Il est toutefois prometteur qu'ils ont un régime alimentaire moins étroit à certaines périodes de l'année, ce qui montre qu'ils peuvent avoir la capacité de s'adapter s'ils perdaient leurs espèces alimentaires typiques. Une autre préoccupation de conservation peut être la diversité génétique. Les aras militaires ont en fait une diversité génétique modérée malgré leur petite population, ce qui indique une grande population ancestrale. Bien qu'ils aient une diversité génétique modérée, ils présentent toujours un risque de goulot d'étranglement pour la population en raison de la fragmentation de l'habitat et de la consanguinité.