Pic à bec ivoire
Une espèce de Campephilus Nom scientifique : Campephilus principalis Genre : Campephilus
Pic à bec ivoire, Une espèce de Campephilus
Nom botanique: Campephilus principalis
Genre: Campephilus
La description
D'une longueur de 48 à 53 cm et d'une envergure supérieure à 1 m, le Pic à bec ivoire a un bec blanc ivoire, tandis que ses pattes sont grises. C'est un oiseau noir avec des bandes blanches très visibles sur les côtés du cou. Les ailes possèdent deux larges taches blanches. Les mâles ont une huppe rouge vif. Son cri d'alarme est un « kent! » ou « hant! » ressemblant au bruit d'une trompette d'enfant. Près du nid, il émet des sifflements. Le tambourinement est très puissant, et un individu serait capable de creuser un trou de 12 cm de profondeur en moins d'une minute. Il forme une super-espèce avec le pic impérial qui est lui aussi dans une situation critique, et même probablement éteint.
Taille
41 - 81 cm
Emplacement du nid
Cavité
Taille de la ponte
1 - 5 œufs
Type de régime
Insectivore
Informations générales
Zone de Distribution
Le Pic à bec ivoire était jadis largement répandu dans le sud-est des États-Unis, depuis l’Oklahoma et le Missouri jusqu’en Caroline du Nord et vers le sud jusqu’au Texas et en Floride, son habitat originel étant les vastes forêts marécageuses. Sa densité de peuplement était faible, maximum 0,006 couple/10 ha, un couple ayant besoin au minimum de 16 km² de milieu adéquat. La destruction et le morcellement de son biotope fut la cause d’une diminution massive de ses effectifs ; dans les années 1930 déjà, l’espèce avait été réduite à un très petit nombre d’individus, et les forêts ont continué à être détruites. La chasse intensive par les pionniers ont accéléré ce déclin. De façon similaire, la plupart des forêts occupées à Cuba par la race bairdii ont disparu au début du XX siècle, et ce pic fut ainsi confiné à quelques lambeaux résiduels de la forêt de pins de Cuba, dans l’est de l’île. En 1948, une population fut découverte dans les monts Cuchillas de Moa, et 6 territoires y furent localisés en 1956, année au cours de laquelle 8 couples et 1 juvénile furent trouvés dans l’est de Cuba ; des problèmes politiques empêchèrent de poursuivre des recherches sur le terrain jusqu’en 1985, mais entre-temps la majorité des forêts de la région avaient été abattues et l’espèce ne fut plus revue. De nouvelles expéditions menées en 1986 localisèrent 1 oiseau à Ojito de Agua et un couple à Cabezada del Yarey ; en 1991 il semblerait qu’il ne subsistait plus qu’un seul oiseau ; en 1992 et 1993, des recherches intensives sur le terrain dans l’est de Cuba ne parvinrent pas à détecter un seul individu. Avec un déficit de forêts matures subsistant dans les aires de répartition des deux races, il semble peu probable que ce pic survive encore. Le seul espoir réaliste semble résider dans une zone apparemment non perturbée d’une forêt de pins d’altitude dans la Sierra Maestra (sud-est de l’aire d’origine dans l’est de Cuba) ; en effet, l’espèce y fut observée en 1998, mais sans confirmation ultérieure. Plusieurs expéditions avaient été menées pour retrouver le Pic à bec ivoire mais n'ont pas abouti. La confusion avec une espèce proche, mais plus petite et assez répandue, le pic chevelu, a également été source d'erreur.
Scientific Classification
Phylum
Cordés Classe
Oiseaux Ordre
Pic-bois Famille
Picidés Genre
Campephilus Species
Pic à bec ivoire