Vautour fauve
Une espèce de Gyps Nom scientifique : Gyps fulvus Genre : Gyps
Vautour fauve, Une espèce de Gyps
Nom botanique: Gyps fulvus
Genre: Gyps
La description
Le vautour fauve est un grand oiseau charognard, c'est-à-dire qui se nourrit d'animeaux morts qu'il n'a pas tués lui-même, fréquentant surtou les paysages ouverts avec falaises. Il peut détecter les carcasses des animaux morts de très loin, comptant sur sa vision extraordinaire. Le vautour fauve se nourrit spécifiquement des parties molles telles que les viscères.
Taille
1.1 m
Couleurs
Marron
Noir
Gris
Blanc
Habitudes alimentaires
Strictement charognard, il se nourrit sur les carcasses de grands animaux qu'il détecte du haut du ciel grâce à sa vue perçante. De nos jours, par suite de la raréfaction ou de la disparition des grands animaux sauvages (mouflons, chamois, bouquetins), le vautour fauve se nourrit principalement d'animaux domestiques morts (moutons, vaches, chevaux). Souvent, tout un cortège d'animaux précèdent les vautours : grands corbeaux, milans, renards, etc. Ce sont d'excellents indicateurs pour les vautours, car, très farouches, ils ne se risquent à approcher une proie que quand il n'y a pas de danger. Comme tous les vautours du genre Gyps, le Vautour fauve est un « tireur-fouilleur ». Son long cou lui permet de s'introduire dans les carcasses par les orifices naturels ou les zones de peau fine (mamelles, aines, aisselles). Il ne se nourrit que des chairs molles (muscles et viscères) et laisse le reste (tendons, cartilages, os...) à d'autres espèces, comme le Vautour moine ou le Gypaète barbu.
Type de régime
Charognard
Les gens demandent souvent
Informations générales
Comportement
Comme les autres vautours, c'est un charognard, se nourrissant principalement de carcasses d'animaux morts qu'il trouve en planant sur des zones ouvertes, se déplaçant souvent en troupeaux. Il établit des colonies de nidification dans des falaises qui ne sont pas perturbées par l'homme tandis que la couverture des zones ouvertes et la disponibilité d'animaux morts à des dizaines de kilomètres de ces falaises sont élevées. Il grogne et siffle sur les dortoirs ou lorsqu'il se nourrit de charognes. La durée de vie maximale enregistrée du vautour fauve est de 41,4 ans pour un individu en captivité. Il se reproduit sur des rochers dans les montagnes du sud de l'Europe, de l'Afrique du Nord et de l'Asie, pondant un œuf. Les vautours fauves peuvent former des colonies lâches. La population est principalement résidente. Les juvéniles et les individus immatures peuvent migrer loin ou se lancer dans de longs déplacements. Il a été démontré que la dépendance à la densité de cette espèce coloniale affecte le succès de reproduction annuel avec des nids dans des endroits protégés (grottes, nids-de-poule et rebords abrités) produisant plus de oisillons et utilisés de préférence que des nids de mauvaise qualité (rebords exposés et crevasses ouvertes), qui étaient utilisé uniquement lorsque le nombre d'individus reproducteurs a augmenté.
Zone de Distribution
Au XVIII siècle, le Vautour fauve nichait encore dans le Sud de l'Allemagne, et plus haut encore aux XIII et XIV siècles (à la latitude du Luxembourg). Après avoir failli disparaitre et réduit à quelques petites populations ibériques et (naguère) balkaniques, cette espèce ne survit aujourd'hui qu'en montagne, dans des falaises, dans des zones désertiques et de grandes étendues dégagées. Des noyaux de recolonisation existent en Europe (Espagne et sud de la France principalement) d'où depuis le début des années 2000 des individus non nicheurs font des vols exploratoires vers le nord. L'ornithologue Michel Terrasse et Jean-Pierre Choisy (parc naturel régional du Vercors) estiment que ces vols sont naturels, ils ont en effet commencé avant la pénurie de nourriture de 2006 en Espagne, en s’amplifiant au fil des ans, avec une phénologie saisonnière (alors que la pénurie de cadavres en Espagne durait toute l’année). Des vautours de Croatie effectuaient aussi depuis longtemps des vols vers les Alpes autrichiennes. Une réduction de la nourriture disponible en Espagne pourrait avoir amplifié ces vols vers le nord. Michel Terrasse pense qu'ils pourront peut-être bientôt être vus en Pologne et Tchéquie « le rétablissement des routes migratoires, abandonnées depuis plus d’un siècle par les grands rapaces planeurs que sont les vautours, n’est plus une utopie... ».
Statut des espèces
Le Vautour fauve bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis 1972, renforcé par la protection de l'ensemble des rapaces en 1976 et enfin par l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux n 79/409/CEE de l'Union européenne, à l'annexe II de la convention de Berne du 19 septembre 1979 relative à la conservation de la nature en Europe, à l'annexe II de la convention de Bonn du 23 juin 1979 relative à la conservation des espèces migratrices (du fait de l'erratisme juvénile amenant les oiseaux à beaucoup voyager au début de leur vie), à l'annexe II de la convention de Washington du 3 mars 1973 relative au commerce international d'espèce menacée (CITES) et de fait, par l'annexe I du Règlement communautaire n 3626/82/CEE déclinant la convention de Washington à l'échelle européenne. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter.
Scientific Classification
Phylum
Cordés Classe
Oiseaux Ordre
Accipitriformes Famille
Accipitridés Genre
Gyps Species
Vautour fauve