Pic à tête rouge
Une espèce de Melanerpes Nom scientifique : Melanerpes erythrocephalus Genre : Melanerpes
Pic à tête rouge, Une espèce de Melanerpes
Nom botanique: Melanerpes erythrocephalus
Genre: Melanerpes
Photo By colleen , used under CC-BY-SA-2.0 /Cropped and compressed from original
La description
Reconnaissable à sa tête rouge vif, son ventre blanc et son corps noir, cet oiseau nord-américain est un artiste de l'acrobatie et un chasseur de haut vol. Il joue un rôle écologique significatif en creusant des cavités dans les arbres qui serviront de nid à de nombreuses espèces d’oiseaux. L’espèce est en net déclin. Dans le folklore amérindien, le pic à tête rouge est associé à des esprits protecteurs et il fut un symbole de guerre des Indiens Cherokee, sa tête était utilisée comme ornement de bataille.
Taille
22-23 cm (8.5-9.25 in)
Espérance de vie
9 années
Emplacement du nid
Cavité
Taille de la ponte
3 - 10 œufs
Période d'incubation
1 - 2 couvées
Nombre de couvées
12 - 14 days
Période de nidification
24 - 31 days
Habitudes alimentaires
Omnivore
Habitat
Bosquets, paysans, vergers, arbres d'ombrage dans les villes, grands arbres épars
Type de régime
Omnivore
Les gens demandent souvent
Informations générales
Zone de Distribution
C'est un oiseau qui était autrefois commun dans les régions tempérées d'Amérique du Nord, du sud du Canada au centre et centre-est des États-Unis, mais dont les populations se sont effondrées au XX siècle (50 % de perte depuis 1966 malgré les efforts de conservation en forêt). À la différence des autres pics, son habitat préférentiel de reproduction est un paysage ouvert ou semi-ouvert avec arbres anciens et morts, riche en arbres produisant des fruits durs (glands, noisettes, noix, faines..). Il apprécie les zones herbacées qui ont brûlé, mais fréquente également volontiers les abords de zones humides, grands lacs, ripisylves. Au Canada, sur les 600 zones importantes de nidification, seules sept signalent encore la présence du Pic à tête rouge : Cabot Head (Ontario), sur les bords de la Baie Georgienne du côté de la pointe de la Péninsule Bruce ; Carden Plain (Ontario), à l'est du lac Simcoe ; Péninsule et marais de Long Point, Ontario le long du lac Eire près de London (Ontario); Point Abino (Ontario), près deu lac Eire et près des chutes du Niagara ; Dunes enforestées de Port Franks (NE de l'Ontario), Sarnia près du lac Huron; Kinosota/Leifur (Manitoba), sur les rives NE du lac Manitoba et localement dans le Parc national du Mont-Riding; Sud de la rivière Saskatchewan de Empress (Alberta) à Lancer Ferry (Saskatchewan). Son habitat (de type savane tempérée, semi-ouvert, riche en arbres épars) ressemblant formellement aux paysages de vieux vergers, de prairies arborées, de certains jardins publics et de nombreux golfs. Des chercheurs de l'université de l'Ohio, se demandant s'ils pouvaient constituer de bons habitats de substitution, ont donc été rechercher (de mi-mai à début août 2002 et 2003) sur 100 golfs pris au hasard dans le nord et le centre de l'Ohio des pics à tête rouge. Quand ils en ont trouvé, un descriptif de l’habitat et le cas échéant un suivi du succès de nidification de couples reproducteurs a été fait. 158 pics à tête rouge adultes ont été trouvés sur ¼ (26 %) des 100 terrains prospectés. Les golfs où il était présent contenaient tous des arbres dont le diamètre était plus large (+ 12 %) que sur les autres golfs, et ils contenaient environ deux fois plus d’arbres produisant des gros fruits durs (chênes, noyers, hêtres à grandes feuilles Fagus grandifolia) que la moyenne des golfs. De même ils contenaient environ deux fois plus de bois-mort sur pied (« chandelles » et « chicots »). Les descriptifs d’habitats pour 49 nids occupés ont montré que la zone choisie par le pic pour nicher contenait elle-même encore environ deux fois plus d’arbres à fruits durs et bois mort que les autres parcelles du même terrain de golf. La plupart des nids (67 %) étaient situées dans les branches mortes d’arbres vivants, plutôt que dans les chicots (or pour des raisons de sécurité et « propreté », ces habitats sont généralement supprimées ou élaguées). Enfin, sur 16 couples nicheurs suivis dans ces golfs, seuls 75 % ont réussi à produire plus d’un jeune vivant à partir de leur couvée (un peu moins que les 80 % de succès moyen observés pour 10 nids surveillés hors des golfs (taux qui ne suffit pas à permettre la survie de l'espèce à long terme). Les auteurs de l’étude en ont déduit que certains terrains de golf, à certaines conditions, pourraient jouer un rôle précieux dans la conservation de la faune associée aux forêts ouvertes et boisements peu denses. Des situations de piège écologique sont cependant possible, ce pourquoi la fondation Audubon (qui a signé un partenariat avec l'USGA pour aider les surintendants de golf à diminuer leurs impacts écologiques), recommande aux surintendants de créer des zones de restauration et conservation de gros bois morts (ou sénescents) sur pied, dans les golfs ; limiter ou supprimer l’utilisation de pesticides à moins de 300 pieds de l'habitat potentiels de pics, car c'est la zone qui sera la plus prospectée au sol par ces derniers pour alimenter leurs petits avec des insectes. de disposer des chronoxyles (ex : poteaux téléphoniques non traités par des pesticides), plantés dans le sol à 50 pieds les uns des autres (pour les cas où les surintendants ne veulent absolument pas conserver de bois mort sur leur golf, pour des raisons « esthétiques » ou de sécurité par exemple ; de périodiquement faire quelques feux dirigés de la strate herbacée (ces pics appréciant particulièrement les zones d'herbacées repoussant sur une zone qui a brûlé. Sur la base d’expériences réussies de restauration d’habitats de pic à tête rouge ailleurs,
Statut des espèces
Le pic à tête rouge est considéré comme le moins préoccupant sur la Liste rouge des espèces menacées d'extinction de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Il était auparavant classé comme presque menacé, après avoir été reclassé dans la catégorie Préoccupation mineure en 2004 après avoir semblé avoir connu un déclin de la population de 65,5% sur 40 ans; de 1966 à 2015, le déclin annuel de la population a été supérieur à 1,5% dans les vallées du Mississippi et de l'Ohio et dans le centre de la Floride. Cependant, une gestion accrue de l'habitat a entraîné la stabilisation de son nombre, ce qui a entraîné son déclassement. Le pic à tête rouge était historiquement une espèce commune dans le sud du Canada et le centre-est des États-Unis. Des déclins constants à long terme de la population ont entraîné la menace du pic à tête rouge au Canada et dans plusieurs États des États-Unis. Dans la majeure partie de son aire de répartition, il habite des zones qui ont été fortement modifiées par les humains. Les facteurs suggérés pour le déclin du pic à tête rouge comprennent: la perte d'habitat global et, à l'intérieur des habitats, le bois mort sur pied requis pour les sites de nidification, les limitations de l'approvisionnement alimentaire et la concurrence possible du site de nidification avec d'autres nicheurs à cavité tels que les étourneaux européens ou à ventre roux pics. Des 600 zones importantes pour la conservation des oiseaux du Canada, seulement sept signalent le pic à tête rouge dans leur région: Cabot Head, Ontario, du côté de la baie Georgienne à l'extrémité de la péninsule Bruce; Carden Plain, Ontario à l'est du lac Simcoe; Péninsule de Long Point et marais, Ontario, le long du lac Érié, près de London, Ontario; Point Abino, Ontario sur le lac Érié près des chutes du Niagara; Port Franks Forested Dunes, Ontario au nord-est de Sarnia sur le lac Huron; Kinosota / Leifur, au Manitoba, du côté nord-ouest du lac Manitoba au sud de The Narrows et à l'est du parc national du Mont-Riding; et le long de la rivière Saskatchewan Sud depuis Empress, en Alberta, jusqu'à Lancer Ferry en Saskatchewan.
Photo By colleen , used under CC-BY-SA-2.0 /Cropped and compressed from original
Scientific Classification
Phylum
Cordés Classe
Oiseaux Ordre
Pic-bois Famille
Picidés Genre
Melanerpes Species
Pic à tête rouge