Bondrée apivore
Une espèce de Pernis Nom scientifique : Pernis apivorus Genre : Pernis
Bondrée apivore, Une espèce de Pernis
Nom botanique: Pernis apivorus
Genre: Pernis
Photo By Andreas Trepte , used under CC-BY-SA-2.5 /Cropped and compressed from original
La description
La bondrée apivore est un rapace de dimensions moyennes qui n'est présent qu'en été en Europe. Son alimentation est très particulière, car il se nourrit principalement de guêpes et de leurs larves, son plumage arrondi et court lui servant de protection contre les piqûres de guêpes et d'abeilles. La bondrée apivore peut cependant parfois se nourrir de petits fruits.
Taille
60 cm
Couleurs
Marron
Noir
Gris
Blanc
Espérance de vie
29 ans
Habitudes alimentaires
En été ou lors de son hivernage africain, son régime alimentaire est essentiellement insectivore. Ses proies principales sont les larves, les pupes et les adultes d'hyménoptères sociaux (principalement des guêpes, mais aussi des abeilles, des bourdons et des frelons, y compris les frelons asiatiques), ainsi que la cire et le miel éventuellement trouvés dans les rayons de l'essaim. Le nid des insectes est détecté en suivant les adultes en vol jusqu'à l'emplacement de l'essaim. Les essaims souterrains sont déterrés, parfois sur 40 cm de profondeur, à l'aide de ses serres très fortes et recouvertes d'épaisses écailles, puis la bondrée apivore déchire les rayons avec son bec. La base du bec et le tour des yeux sont protégés des piqûres par des plumes raides à aspect écailleux ; les narines, étroites, empêchent la pénétration des insectes, de la terre ou de la cire dans les fosses nasales. Au printemps, alors que les essaims sont encore peu développés, ou lorsque les proies principales se font rares, la bondrée apivore peut consommer des sauterelles, coléoptères, chenilles et autres insectes, mais aussi des araignées, des vers de terre, voire de petits vertébrés (grenouilles, squamates, mammifères, oisillons), ainsi que des œufs ou des baies. Cette nourriture est généralement chassée à pieds ou cueillie au sol, la marche étant facilitée par ses serres modérément recourbées, contrairement à de nombreux rapaces de la famille des Accipitridae.
Habitat
La buse à miel européenne migre en été vers une zone relativement petite du Paléarctique occidental, de la majeure partie de l'Europe jusqu'au sud-est de la Sibérie. La limite de la zone orientale n'est pas encore connue exactement, elle se trouverait dans la région de Tomsk - Novossibirsk - Barnaul. On le voit dans un large éventail d'habitats, mais préfère généralement les plantations boisées et exotiques. L'hiver est en Afrique tropicale.
Type de régime
Insectivore
Les gens demandent souvent
Informations générales
Comportement
Relations intraspécifiques Le site de nidification se situe au sein d'un territoire dont les dimensions (entre 10 et 40km²) sont déterminées par les ressources en nourriture aux alentours du nid. Les bordures de ce territoire peuvent se chevaucher avec celles d'un couple de bondrées apivores voisines, mais les alentours du nid sont âprement défendus contre tout oiseau de proie. Vocalisations Le mâle lance des cris sifflés assez mélodieux. Mâles et femelles peuvent pousser des Ki-ki-ki quand ils sont énervés.
Zone de Distribution
Cette espèce est répandue en Russie et en Europe, cette dernière constituant plus de 75 % de son aire totale de nidification. On la trouve partout en Europe, sauf au nord de la Scandinavie, en Irlande et en Islande. Sa population nicheuse européenne, globalement stable dans les années 1970-1990, était estimée à plus de 110 000 couples en 1994, dont entre 10 000 et 15 000 couples en France. Elle est un oiseau migrateur. C'est là aussi son régime alimentaire qui en est la cause : elle va là où sont ses proies. Elle vit en Europe l'été et en Afrique l'hiver, au sud du Sahara. Le départ vers l'Afrique se fait généralement vers le mois de septembre, et le retour en Europe en avril ou mai. En Europe, lors de la saison de nidification, elle niche généralement en zone boisée, préférentiellement dans les forêts matures présentant des clairières et un sous-bois clairsemé. On peut aussi la voir dans les campagnes et les friches proches de son lieu de nidification. L’espèce pourrait disparaitre de la région Ile-de-France, sa nourriture se raréfiant, principalement à cause des insecticides et pesticides utilisés en agriculture intensive. Les oiseaux pourraient également être empoisonnés par la bromadiolone, un raticide anticoagulant.
Statut des espèces
En Europe, bien que les populations de Finlande et de Suède aient connu un déclin dans les années 1990–2000, les populations de Russie, de Biélorussie et de France ont été stables. Par conséquent, BirdLife International considère cette espèce comme sécurisée (« secure »). Dans le détail, l'espèce a été tout de même déclarée vulnérable en Italie, en Suisse et au Portugal, et à surveiller en Suède et en Norvège. L'UICN a classé cette espèce dans la catégorie LC (préoccupation mineure) du fait de sa vaste aire de répartition (estimée à 10 millions de km²) et de sa population mondiale (estimée entre 100000 et 1 million d'individus). La Bondrée apivore subit la pression de la chasse, particulièrement lors de ses migrations. Elle est aussi menacée par la dégradation de son habitat et par la diminution en nombre de ses proies, conséquence de l'usage de pesticides et du changement climatique. La Bondrée apivore bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Elle est inscrite à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne et est partiellement protégée par la CITES en annexe II depuis 1979 (statut revalidé en 2003), comme tous les Falconiformes. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter. Elle est aussi protégée par la Convention de Berne et par la CMS (Convention de Bonn, qui protège tous les Accipitridae), dans les deux cas en annexe II, ainsi que par l'African Convention on Conservation en classe B.
Photo By Andreas Trepte , used under CC-BY-SA-2.5 /Cropped and compressed from original
Scientific Classification
Phylum
Cordés Classe
Oiseaux Ordre
Accipitriformes Famille
Accipitridés Genre
Pernis Species
Bondrée apivore