Alouette des champs
Une espèce de Alauda Nom scientifique : Alauda arvensis Genre : Alauda
Alouette des champs, Une espèce de Alauda
Nom botanique: Alauda arvensis
Genre: Alauda
Photo By sylvia duckworth , used under CC-BY-SA-2.0 /Cropped and compressed from original
La description
L'alouette des champs aime les espaces herbeux et ouverts, d'où son nom commun d'Alouette des champs. Cette alouette défend son territoire en le survolant, chantant son chant très mélodieux et complexe, qui a servi d’inspiration à de nombreux artistes. Le chant de l'alouette des champs peut durer même quelques minutes sans interruption.
Taille
16 - 18 cm
Couleurs
Marron
Jaune
Gris
Espérance de vie
12 ans
Habitudes alimentaires
L'alouette boréale parcourt le sol à la recherche de nourriture à la surface du sol. Son régime alimentaire est composé d'insectes et de matières végétales telles que les graines et les jeunes feuilles. Contrairement à un pinson (famille des Fringillidae), il avale les graines sans enlever l'enveloppe. Les insectes constituent une partie importante de l'alimentation en été.
Habitat
Sa présence est continue en Europe de l’Ouest ainsi que sur la bande côtière de l’Afrique du Nord, sur tout le pourtour de la mer Noire. L’alouette vit dans les prés et les champs, en plaine comme en altitude, quittant les zones froides pour hiberner dans le sud de l’Europe ou l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient. À l’approche du printemps, les mâles sont les premiers à refaire la migration inverse pour reprendre possession de leur territoire estival, qui couvre toute l’Europe et la Russie. Selon la directive habitats qui s'appuie sur les études effectuées par le réseau Natura 2000, l'alouette est susceptible d'habiter les zones suivantes répertoriées, ci-dessous : La disparition des zones ouvertes propices à la vie de l’alouette eurasienne, les techniques agricoles et la chasse encore pratiquée dans de nombreuses régions menacent cette espèce. Une étude danoise (1981) a montré que cet oiseau peut aussi nicher dans les accotements routiers (qu'elle préfère même aux champs adjacents), et que le fauchage estival de ces accotements n'avait pas d'incidence significative sur le nombre d'oiseaux ou de leur distribution sur les accotements de la route. S'il n'y a pas de biais d'observation (telle qu'une situation de piège écologique), cela laisse penser que les zones enherbées sont préférées aux champs pour l'élevage des petits. Elle est considérée comme une espèce invasive à Hawaï, en Nouvelle-Zélande et en Australie du Sud-Est. Une petite population, introduite au début du XX siècle, existe sur la côte ouest de l'Amérique du Nord. Elle occupe un territoire de 30 à 40 km entre l'île de Vancouver et les îles San Juan.
Type de régime
Granivore
Les gens demandent souvent
Informations générales
Comportement
Des discussions ont dans le passé porté sur le caractère migrateur ou non de cette espèce. Selon Aristote et divers auteurs anciens, il s'agit d'un oiseau migrateur, mais c'est « une erreur manifeste, si on veut parler de l'alouette commune » affirment au XIX siècle Pierre Garnier qui invoque Blaze, Deyeux, Toussenel, de Curel, J. La Valiée, A. d'Houdelot, docteur Chenu, etc. dans son Traité complet de la chasse des alouettes au miroir avec le fusil. Ces auteurs estiment que dans tous les cas, cet oiseau n'effectue que des mouvements (en automne et hiver) locaux ou subrégionaux et non de vraies migrations. « En automne, vers la fin de septembre, l'alouette éprouve des velléités de déplacement ; elle voyage, va, vient et revient, mais n'émigre pas pour cela ». « Plus tard, il est vrai, lorsque le froid arrive, ces oiseaux se réunissent en bandes, abandonnant les endroits élevés et les plateaux balayés par le vent, pour se jeter, au plus près toujours, dans les plaines basses et dans les vallées bien abritées; ils s'y concentrent en telle quantité qu'il est des lieux où on les considère comme oiseaux de passage. » . En fait, il semble que les hivers froids, l'alouette, en grands groupes grégaires mélangés avec d’autres espèces comme les pipits, les pinsons et les bruants, effectue parfois de vraies migrations ; La plupart des populations sont sédentaires, mais les hivers froids voient les populations nordiques migrer vers le Sud, rejoignant les résidents vivant dans ces zones. Si le temps est trop froid, les alouettes meurent en grand nombre. L’alouette des champs vit sur le sol. Pour se nourrir, elle le fouille, cherchant sa nourriture à vue, un peu accroupie et avançant au fur et à mesure. Son plumage la rend presque invisible au sol. Le mâle chante au-dessus ou sur son territoire, à environ 50 à 60 mètres du nid. Le chant est utilisé pour défendre le territoire et pour renforcer les liens entre les partenaires. Les couples sont monogames et restent ensemble pendant toute la saison de reproduction, mais s’ils survivent à l’hiver, ils pourront encore être ensemble l’année suivante. Les partenaires coopèrent pour élever les jeunes et leur procurer de la nourriture, à l’aide d’une parfaite connaissance de leur territoire. Les couples se forment en février, abandonnant les grands groupes hivernaux pour établir leur territoire, généralement le même que l’année précédente. À ce moment-là, les mâles commencent leurs vols nuptiaux, s’élevant du sol en spirale et en chantant fortement. Une fois à bonne hauteur, le mâle descend en spirale, alternant battements d’ailes et glissés, toujours en chantant. Quand il arrive à une hauteur moindre, il se laisse tomber sur le sol comme une pierre. Là, il effectue encore d’autres parades, marchant autour de la femelle avec la crête dressée, les ailes abaissées et la queue déployée en éventail. La parade nuptiale atteint son pic en mars et avril, et beaucoup plus après de fortes pluies, mais on ne sait pas pourquoi ! L’alouette des champs est territoriale pendant la saison de reproduction. L’oiseau effectue des parades de dissuasion au sol, gonflant ses plumes et hérissant sa crête, et quelques actions d’intimidation, mais aussi des parades aériennes telles que des séries de glissés montants avec des battements d’ailes vers l’intrus.
Zone de Distribution
Cette alouette se reproduit dans la majeure partie de l'Europe et de l'Asie et dans les montagnes de l'Afrique du Nord. Il réside principalement à l'ouest de son aire de répartition, mais les populations de l'est sont plus migratrices, se déplaçant plus au sud en hiver. Même dans l'ouest plus doux de son aire de répartition, de nombreux oiseaux se déplacent vers les plaines et la côte en hiver. Oiseaux asiatiques, sous-espèces A. a. pekinensis, apparaissent comme des vagabonds en Alaska.
Statut des espèces
La couvée de l’alouette des champs est la proie de divers prédateurs (ex : petits rapaces, renards, félins, chiens, serpents). Le plus grand danger pour cette espèce étant l'agriculture moderne et l'emploi intensif de pesticide, qui mettent cet oiseau en voie de disparition. Bien que chassable (gibier relevant de la catégorie « oiseaux de passage »), l'alouette des champs n'est pratiquement plus chassée, si ce n'est à l'aide de pantes ou au miroir (modes de chasse traditionnel et localisés à quelques départements).
Photo By sylvia duckworth , used under CC-BY-SA-2.0 /Cropped and compressed from original
Scientific Classification
Phylum
Cordés Classe
Oiseaux Ordre
Passereaux Famille
Alaudidés Genre
Alauda Species
Alouette des champs