Pinson des arbres
Une espèce de Fringilla Nom scientifique : Fringilla coelebs Genre : Fringilla
Pinson des arbres, Une espèce de Fringilla
Nom botanique: Fringilla coelebs
Genre: Fringilla
Photo By Francesco Veronesi , used under CC-BY-SA-2.0 /Cropped and compressed from original
La description
Le pinson des arbres est un petit passereau très répandu au chant vigoureux (le mâle étant le seul à chanter). C'est une espèce protégée recontrée principalement en Europe et en Nouvelle-Zélande, vivant dans les milieux boisés aérés. Très sociable, le pinson des arbres se montre cependant agressif et territorial en période de reproduction.
Taille
15 cm
Espérance de vie
14 ans
Habitudes alimentaires
Régime alimentaire Le pinson des arbres se nourrit essentiellement de petits invertébrés et de leurs larves, de graines et de bourgeons.Son bec, à la fois large à la base et pointu, traduit une adaptation à ce régime alimentaire. Les graines d’arbres les plus prisées sont celles de hêtres (Fagus), d’érables (Acer), de bouleaux (Betula), d’aulnes (Alnus) et de résineux. Les bourgeons, baies et fruits sauvages et cultivés ainsi que les graines des plantes herbacées et céréalières (surtout le colza) sont aussi consommés mais en période de reproduction le régime devient nettement insectivore à l'opposé de la majorité des passereaux. Les oisillons sont nourris essentiellement de larves d'insectes et de chenilles. La recherche de nourriture se fait au sol et, au printemps et en été, dans les arbres et buissons. Les pinsons des arbres capturent des insectes dans les branches et sur les feuilles, voire au cours de petits vols vifs et acrobatiques. En dehors de la saison de reproduction, les pinsons des arbres recherchent souvent leur nourriture en groupes, en association avec des moineaux, des verdiers d'Europe et des pinsons du nord. Acquisition de la nourriture Le pinson des arbres préférant se nourrir sous les mangeoires que dedans, on le trouve souvent à sautiller sur le sol à récupérer les graines tombées.
Habitat
Il est inféodé globalement aux bois de conifères, décidus ou mixtes en plaine et en moyenne montagne. Mais il fréquente aussi les forêts claires avec leurs lisières et leurs clairières, les landes, les taillis, les vergers, les bosquets, les cultures, les parcs et les jardins des villes et des villages, autant de zones boisées pourvu qu’il dispose d’espace libre entre les arbres d’où sa rareté en forêt dense. Il est très répandu et son adaptation aux milieux ouverts transformés par l’homme a probablement contribué à son extension. En Afrique du Nord, il est plus courant dans les forêts de chêne-liège, de cèdre, de pin d'Alep, de thuya, d'eucalyptus, de noyer, de sandaraque et d'arganier, et dans les oliveraies. En Cyrénaïque, il est particulièrement commun dans les forêts de genévrier.
Type de régime
Granivore
Les gens demandent souvent
Informations générales
Comportement
Comportement territorial Le pinson des arbres est très sociable en dehors de la saison de reproduction. Lors de cette période, le pinson des arbres est très territorial. Le mâle se montre très agressif, il défend son territoire en mettant en fuite les voisins et intrus. Lors de la parade nuptiale, les disputes entre partenaires ne sont pas rares mais ils continuent tout de même à se nourrir ensemble. Les pinsons des arbres sont en grande partie sédentaires, et les juvéniles ne peuvent se déplacer que sur de courtes distances depuis le lieu de leur éclosion. Les mâles et les femelles pinsons, se séparent souvent en groupes de chaque sexe, comme l'hiver et lors de la migration (que seuls les jeunes et les femelles effectuent). Chant et cri Le chant du pinson des arbres est une série brève, mais vigoureuse, de notes descendantes s'achevant sur une fioriture finale plus complexe, par exemple : « tchip-tchip-tchip-tchip-chett-chett-chett-chett-diddip-diddiooo ». Il comporte de nombreuses variations (individuelles et régionales). Son cri à l'arrêt est un typique « pink-pink », bien audible, et au vol c'est un « yùp-yùp », plus discret. Son cri d'alarme est un « tseee » ténu. Son cri de rut, lui, est variable, allant du « ruit » au « pchuîît ». Il fait aussi parfois entendre un « hweet » demandeur. Et lors des migrations les groupes lancent un « tchoop-tchoop » assez bas. Lorsqu'il chante (le mâle étant le seul à chanter), c'est le plus souvent du haut d'un perchoir élevé, ou alors d'une branche basse, d'un arbuste, ou encore - mais c'est plus rare - à même le sol. Il chante très souvent, une grande partie de l'année, surtout entre février et mi-juillet. Les juvéniles acquièrent leur chant au contact des adultes. Voir par exemple : Metzmacher, M. 1995. La transmission du chant chez le Pinson des arbres (Fringilla c. coelebs) : phase sensible et rôle des tuteurs chez les oiseaux captifs. Alauda 63 : 123 – 134. Au posé, il lance un « pink » explosif alors qu’en vol il émet habituellement un « yup » plus doux. Un « riiit », parfois appelé « cri de pluie », traduit une fonction mal déterminée, entre contact, alarme et marquage du territoire. Le chant est typique, stéréotypé, vigoureux et inlassablement répété. Cette phrase, qui dure environ 2,5 secondes (1,5 jusqu'à 3 s) présente deux parties : un trille, divisé d'habitude en plusieurs sections de fréquence le plus souvent décroissante, et une fioriture finale (end phrase, terminal flourish, en anglais ; Überschlag, Endschnörkel, en allemand) formée d'un lot de syllabes plus hétérogènes . Entre les différentes sections, on trouve parfois une (ou deux) syllabe(s) de forme particulière (transitional syllabe, en anglais ; Einzelsilbe, en allemand). Chaque répertoire individuel, enfin, présente d’une à six phrases de ce type, mais le plus souvent 2 ou 3. Début mars, les mâles commencent à bredouiller des chants informes. Avec le temps, ils gagnent en puissance et en durée jusqu’à l’obtention du chant complet avec la fioriture finale. Des variantes locales appelées « dialectes » ont été détectées, à la fois, dans les cris et les chants.
Zone de Distribution
Le Pinson des arbres vit dans toute l'Europe à l'exception de l'Islande, au Maghreb, en Égypte, dans certaines parties du Moyen-Oient et en Asie centrale. Il fait partie des oiseaux chanteurs les plus fréquents d'Europe. Il a aussi été introduit en Nouvelle-Zélande (entre 1862 et 1880) et en Afrique du Sud (vers 1898). En Nouvelle-Zélande, il s’est acclimaté et a colonisé tout le pays et les îles voisines au point d’être maintenant le passereau introduit le plus abondant et le plus répandu de la région. Il a aussi été aperçu au Groenland et au Québec. Seuls les individus nordiques sont considérés comme migrateurs.
Statut des espèces
France Le pinson des arbres bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit sous peine de deux ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter. Depuis 2009, ces interdictions ne s'appliquent plus aux sujets nés et élevés en captivité. Pourtant, dans le sud-ouest de la France et notamment dans le département des Landes, tous les pinsons (au sens large, pris pour fringillidés et autres "petits oiseaux") restent abondamment capturés en automne en substitution des ortolans devenus rares, dans le cadre d'une tolérance délivrée chaque année oralement par la préfecture. La demande de dérogation déposée par la Fédération des Chasseurs des Landes en 2013 a reçu une réponse négative, soulignant le statut de protection de ces espèces.
Photo By Francesco Veronesi , used under CC-BY-SA-2.0 /Cropped and compressed from original
Scientific Classification
Phylum
Cordés Classe
Oiseaux Ordre
Passereaux Famille
Fringillidés Genre
Fringilla Species
Pinson des arbres