Geai des chênes
Une espèce de Garrulus Nom scientifique : Garrulus glandarius Genre : Garrulus
Geai des chênes, Une espèce de Garrulus
Nom botanique: Garrulus glandarius
Genre: Garrulus
Photo By J.gaigr , used under CC-BY-SA-4.0 /Cropped and compressed from original
La description
Le geai des chênes, contrairement aux oiseaux de la famille des corvidés dont il fait partie, a un plumage coloré attirant. Très bavard, son répertoire vocal est riche et varié, parfois rauque et râpeux. Très bon imitateur, il peut reproduire le chant d'autres oiseaux ainsi que les cris de chat ou de cheval! Le geai des chênes est cependant un oiseau discret qu'on entend plus que l'on voit, car il préfère les environnements calmes.
Taille
34 cm
Habitudes alimentaires
Le Geai, comme la plupart des espèces, a une alimentation qui varie selon la saison mais, surtout, il fait partie des rares espèces d'oiseaux (Casse-noix moucheté...) qui « thésaurisent », c'est-à-dire qui stockent de la nourriture (glands, faines...) pour l'hiver et le printemps. Il peut le faire presque toute l'année, mais c'est en automne qu'il y consacre le plus de temps et d'attention. Son régime alimentaire est omnivore : comme les mésanges et les moineaux, il se nourrit de larves et d'insectes, mais il a aussi une alimentation végétale (glands, noix, châtaignes...). Il affectionne particulièrement les glands des chênes qu'il cache pour l'hiver, et en particulier du chêne pédonculé. Il se régale de préférence de glands qu'il sélectionne rigoureusement en fonction de leur maturité, de leur taille et de leur qualité, et dont il veille à ce qu'ils soient exempts de parasites. Au printemps et en été, il se nourrit des glands enterrés et qui ont germé, mais aussi d'autres graines diverses, qu'il n'hésite pas à aller chercher dans les cultures à la lisière des bois. Il apprécie particulièrement le maïs, qui dans certaines zones est devenu une part importante de sa consommation, mais il n'est pas réellement considéré comme nuisible du fait que ses prélèvements sont suffisamment limités et localisés. Comme tous les corvidés, et de nombreuses autres espèces forestières, il est à l'occasion prédateur d'autres oiseaux (au printemps notamment) ; il n'hésite pas à s'attaquer aux nids de petits oiseaux (fauvettes par exemple) pour manger leurs œufs voire des oisillons (plus rarement). Il peut voler un œuf en quelques secondes. C'est l'origine de sa réputation de pilleurs de nids. Pour étudier ce type de prédation, on a mesuré le degré de prédation par les geais de nids artificiels contenant des œufs, disposés le long d'un gradient allant de milieux ruraux ouverts à la forêt dense. Cette étude a montré que plus le milieu est ouvert et écologiquement fragmenté, plus cette prédation est importante (ceci vaut aussi pour les autres corvidés). De même en forêt, plus la fragmentation forestière est importante, plus le geai est prédateur de nids. Sous son bec, il possède une petite poche dans laquelle il peut aisément stocker les graines qu'il récolte. La capacité de cette poche est de quatre à sept glands qu'il peut ainsi transporter avant de les cacher dans le domaine où il niche, car tout au long de l'automne, il se constitue des réserves, qu'il dissimule sous des racines, des mousses, à l'intérieur de souches d'arbre ou même sous le tapis de feuilles. Pour retrouver ses réserves, il a la capacité de mémoriser des points de repères qu'il observe soigneusement. Lorsque les points de repères ne sont pas suffisants, il va jusqu'à placer à côté de sa cachette des petits cailloux qu'il utilisera comme autant de balises. Cependant si ses points de repères sont déplacés ou disparaissent, le Geai des chênes devient incapable de retrouver la cachette de ses réserves, la moitié des glands enterrés germant et donnant une plantule apte à la survie. Il a été estimé qu'un seul geai enfouit chaque année près de 4 600 glands, ce qui fait de lui le premier reboiseur européen de chênes et de hêtres. Dans les parcs et jardins des villes, il apprécie les arachides, les vers, les légumes, les céréales, les noix et les baies.
Habitat
Le Geai des chênes ne se sent pas à l'aise sur les terrains découverts, il niche de préférence dans les bocages et dans les bois (feuillus aussi bien que conifères, également en altitude), mais peut aussi vivre dans les parcs et jardins des villes, petites et même grandes.
Type de régime
Omnivore
Les gens demandent souvent
Informations générales
Comportement
Son appel habituel est le cri d'alarme qui est un cri dur et râpeux et est utilisé lors de l'observation de divers animaux prédateurs, mais le geai est bien connu pour son mimétisme, sonnant souvent tellement comme une espèce différente qu'il est pratiquement impossible de distinguer sa véritable identité à moins que le geai ne soit vu. Il imitera même le son de l'oiseau qu'il attaque, comme un hibou fauve, ce qu'il fait s'il attaque pendant la journée.
Zone de Distribution
Il vit dans toute l'Europe, excepté les zones les plus nordiques (Islande, nord de l'Irlande, Écosse et de notables parties du nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de la Russie), en Afrique du Nord et dans toute l'Asie continentale. Dans les zones les plus froides de son habitat (Suède, Norvège et Pologne), les populations de geai des chênes migrent, en automne, vers des régions plus au sud.
Photo By J.gaigr , used under CC-BY-SA-4.0 /Cropped and compressed from original
Scientific Classification
Phylum
Cordés Classe
Oiseaux Ordre
Passereaux Famille
Corvidés Genre
Garrulus Species
Geai des chênes