Hihi de Nouvelle-Zélande
Une espèce de Notiomystis Nom scientifique : Notiomystis cincta Genre : Notiomystis
Hihi de Nouvelle-Zélande, Une espèce de Notiomystis
Nom botanique: Notiomystis cincta
Genre: Notiomystis
Photo By Francesco Veronesi , used under CC-BY-SA-2.0 /Cropped and compressed from original
La description
C'est un passereau de taille moyenne. Le mâle a un plumage de couleur noir qui s'étale sur toute la partie avant : la poitrine, les flancs, le dos et la couverture alaire. En arrière de son œil, il a une petite tache blanche comprenant une petite touffe de poils érectiles qui peut-être mise en avant lors de parade nuptiale. Sur ses flancs, le mâle a son plumage noir bordé d'une frange jaune, et son ventre est un gris-brun. La femelle est légèrement différente, son plumage est plus terne et plus brun, elle n'a pas non plus de petite touffe de poil érectile, elle possède par contre une large bande alaire blanche. Ces oiseaux ont aussi un chant noble comme un appel d'alarme, assez nasal comme celui du Méliphage carillonneur. Les mâles donnent un sifflement perçant de trois note (que l'on entend souvent au printemps) et une variété d'autres appels non donnés par la femelle. Son chant fait un siii-si-hip .
Taille
18 cm
Couleurs
Marron
Noir
Jaune
Gris
Blanc
Habitudes alimentaires
Il se nourrit principalement de nectar, de fruits et d'arthropodes.
Habitat
L'habitat naturel du Méliphage hihi est constitué de vieilles forêts où l'on trouve de vieux arbres creux.
Type de régime
Nectivore
Informations générales
Statut des espèces
L'oiseau a été relativement commun au début de la colonisation européenne de la Nouvelle-Zélande et a commencé à décliner relativement rapidement par la suite, s'éteignant sur le continent et sur de nombreuses îles au large en 1885. La dernière observation sur le continent a été dans la chaîne de Tararua dans les années 1880. La cause exacte du déclin est inconnue, mais on pense que c'est la pression des espèces introduites, en particulier des rats noirs, et des maladies aviaires introduites. Seule une petite population de l'île Little Barrier a survécu. À partir des années 80, le New Zealand Wildlife Service (maintenant Department of Conservation) a transféré un nombre d'individus d'Hauturu vers d'autres sanctuaires insulaires pour créer des populations distinctes. Ces îles faisaient partie du réseau néo-zélandais de réserves au large qui ont été débarrassées des espèces introduites et qui protègent d'autres espèces rares, notamment le kakapo et le takahe. La population mondiale est inconnue; les estimations de la taille de la population résiduelle sur Hauturu (Little Barrier Island) varient de 600 à 6000 oiseaux adultes. Il existe également des populations transloquées sur l'île de Tiritiri Matangi, l'île de Kapiti, Zealandia, Maungatautari, Bushy Park et le lac Rotokare. Les tentatives d'établissement de populations sur l'île Hen, l'île Cuvier et l'île Mokoia et les chaînes Waitākere ont échoué. Il y a aussi une population captive au mont Bruce. La population de Tiritiri Matangi croît lentement mais plus de la moitié des poussins qui y éclosent meurent de faim en raison du manque de forêt mature, la majeure partie de l'île n'ayant été revégétalisée que depuis 1984–1994. Seule la population de l'île Little Barrier serait stable à partir de 2007. Cette espèce est classée comme vulnérable (D2) par l'UICN en raison de sa très petite aire de répartition et de sa population.
Photo By Francesco Veronesi , used under CC-BY-SA-2.0 /Cropped and compressed from original
Scientific Classification
Phylum
Cordés Classe
Oiseaux Ordre
Passereaux Famille
Hihi de Nouvelle-zélande Genre
Notiomystis Species
Hihi de Nouvelle-Zélande