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Condor des Andes

Une espèce de Vultur
Nom scientifique : Vultur gryphus Genre : Vultur

Condor des Andes, Une espèce de Vultur
Nom botanique: Vultur gryphus
Genre: Vultur
Condor des Andes (Vultur gryphus) Photo By user:ST , used under Attribution /Cropped and compressed from original

La description

Vultur gryphus Le Condor des Andes (Vultur gryphus) est une espèce d'oiseaux de proie diurnes de l'ordre des Accipitriformes. Il est parfois appelé Grand Condor des Andes, du fait de sa taille. Appartenant à la famille des Cathartidae, ce rapace charognard est la seule espèce du genre Vultur. Il vit en Amérique du Sud, tout le long de la Cordillère des Andes et des côtes du Pacifique. Par son envergure de 3,00 m à 3,20 mètres en moyenne, parfois plus de 3,20 m et jusqu'à 3,50 m au maximum, il est le plus grand rapace et le plus grand oiseau volant terrestre du monde, n'étant aujourd'hui dépassé que par l'Albatros hurleur (Diomedea exulans), qui est pour sa part un grand oiseau marin pélagique, avec une envergure moyenne de 3,10 mètres, soit généralement de 2,5 à 3,5 m, pouvant aller jusqu'à 3,70 m au maximum. C'est un grand vautour noir avec une collerette de plumes blanches autour de la base du cou et, en particulier chez le mâle, de grandes taches blanches sur les côtés. La tête et le cou sont presque déplumés et sont d'une couleur noire et rouge sombre. Ils peuvent recevoir brusquement un afflux de sang et donc changer de couleur en réponse à l'état émotionnel de l'oiseau. Chez le mâle, il y a une caroncule sous le cou et une grande crête sur le sommet de la tête. Contrairement à la plupart des oiseaux de proie, le mâle est plus grand que la femelle. Vivant à des altitudes de 3 000 à 5 000 m, généralement sur des rochers inaccessibles, le condor est essentiellement charognard. Il préfère les grandes carcasses, telles que celles de cerfs, de bovins ou de camélidés des Andes (le lama et ses cousins). Le Condor des Andes est un symbole national pour le Pérou, l'Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie et l’Équateur et joue un rôle important dans le folklore et la mythologie des régions andines. Le condor est considéré comme quasi menacé par l'UICN. Il est menacé par la perte d'habitat et par l'empoisonnement résultant de la consommation de carcasses de bêtes mortes elles-mêmes empoisonnées. Des programmes de reproduction en captivité ont été mis en place dans plusieurs pays.
Taille
1.3 m
Couleurs
Noir
Gris
Blanc
Emplacement du nid
Falaise
Habitudes alimentaires
Le Condor des Andes est principalement un charognard qui se nourrit de cadavres d'espèces diverses, notamment ceux de la famille des camélidés tels la vigogne, l'alpaga, le lama ou bien le guanaco, mais aussi de cadavres de bétail comme les moutons ou les bœufs. Il repère les dépouilles lors de ses "tournées d'inspection" systématiques de son territoire, raison de ses longues séances de vol planant couvrant de grandes étendues, et grâce à sa vue exceptionnellement perçante ; mais le condor des Andes possède un odorat très médiocre par rapport à celui d’autres oiseaux, par exemple si on le compare avec le Grand Urubu, son pourtant proche cousin de la famille des Cathartidés. Ce fait est d'ailleurs à l'origine de singuliers cas de coopération, ou mutualisation symbiotique, entre charognards ː en effet ses cousins plus petits, les Urubus, surtout les vautours du genre Cathartes (Urubu à tête rouge, et Grand Urubu), avec qui il partage une bonne partie de son aire de répartition, sont experts pour repérer olfactivement les charognes, ce dont il n'est pas capable, car ils sont en mesure de capter l'odeur du mercaptan éthylique, un gaz produit par la décomposition des animaux morts grâce à leur zone olfactive cérébrale particulièrement développée, raison pour laquelle ils volent souvent près du sol ou au ras de la canopée. Le Condor des Andes, pour sa part, grâce à sa vue très perçante, a plutôt intérêt à prospecter sa nourriture du plus haut possible pour élargir son point de vue, se donner un panorama d'ensemble et ainsi repérer les mouvements et regroupements de ses cousins urubus plus faciles à distinguer que les carcasses elle-mêmes, pour déterminer à quel moment ils ont trouvé une charogne. Ils lui servent donc en quelque sorte de balise, ou de signaux à distance. Les urubus en revanche, plus petits et moins forts que le condor, ont besoin de lui, de ses chiquenaudes et de son bec puissants, pour attaquer et déchirer le cuir résistant d'une carcasse fraîche, ce qui leur permet d'ajouter à leur menu des carcasses de grands animaux (bovins, camélidés), qu'ils ne pourraient pas ouvrir sans lui. En dehors du fait que la taille du condor lui permet de s'imposer en premier dans ce festin partagé, c'est aussi pour cela que les urubus lui laissent volontiers la priorité, ce qui a aussi l'avantage d'éviter des conflits qui seraient coûteux en énergie comme on l'a vu. D'ailleurs, on a observé que l'arrivée en dernier des condors sur la zone de la dépouille provoque une excitation visible parmi les espèces plus petites de vautours présents. « L'activité des grands condors pour ouvrir la carcasse semble déclencher un véritable "festin frénétique" chez les petits charognards, durant lequel toute hiérarchie et toutes relations habituelles de dominance sont temporairement suspendues ». Le territoire d'exploration du Condor des Andes pour la recherche de nourriture est d'autant plus vaste qu'il vole pas moins de 320 km par jour et à très haute altitude. Le condor se nourrit de chair fraîche mais il ne rechigne pas non plus à se nourrir de chair en état de décomposition avancée. Sur les côtes du Pacifique, notamment celles de Patagonie, son alimentation est complétée par des charognes de phoques et de poissons mais aussi d'œufs d'oiseaux de mer, cétacés échoués, grands oiseaux de mer morts, etc. Le Condor des Andes est sédentaire et ne migre donc pas, mais il peut couvrir de grandes distances pour se nourrir et trouver des carcasses. Par exemple, lors de la mise bas des éléphants de mer du sud ou des lions de mer de Patagonie (Otaria flavescens) sur les plages de ces côtes, il fait parfois un long voyage de plusieurs centaines de kilomètres pour se repaître du placenta abandonné de ces mammifères, sans que l'on sache encore exactement comment il en repère le lieu exact et le moment opportun à si grande distance, si ce n'est par une mémoire exceptionnelle, qu’il transmettrait de plus à sa descendance. Il lui arrive —rarement et s’il y est contraint par le manque de carcasses—, de s'attaquer à une proie vivante mais seulement si elle est jeune, malade et de taille moyenne ou bien plutôt de petite taille comme des souris, des marmottes, des petits oiseaux, des lapins, des insectes, des lézards. Faute de nourriture, il peut jeûner au pire jusqu'à deux semaines comme on l'a vu. Comme on l'a vu, son orteil postérieur est situé trop haut pour pouvoir se refermer, ses serres ne sont donc pas préhensiles et elles sont émoussées, ce qui l'empêche d'attaquer, d'emporter, de clouer au sol ou bien encore de déchiqueter une éventuelle proie par leur truchement. Le condor a donc recours à son puissant bec crochu pour dépecer ses proies, les maintenant seulement au sol sous son propre poids pour une courte durée. Dans ces cas rares il est éventuellement capable de commencer à consommer sa proie encore vivante. Mais il doit la consommer sur place, car il ne pourrait pas même emporter un petit lapin. Et il est exclu qu'il puisse tuer des animaux de la taille d'un mouton, d'un lama ou d'une vache. En moyenne, il se nourrit de 900 grammes de viande par jour. Si cet oiseau mange trop, il sera incapable de s'envoler à même le sol ; il devra attendre le processus de digestion, et, en cas d’alerte ou de danger, dégurgiter son repas. S'il n’y parvient pas, le condor s’immobilise totalement en ouvrant complètement ses ailes. Cette difficulté est à l'origine des pratiques de chasse au piégeage dont il était victime, car il était un trophée recherché par certaines populations autochtones.
Habitat
Le condor des Andes se trouve en Amérique du Sud dans les Andes, y compris les montagnes de Santa Marta. Au nord, son aire de répartition commence au Venezuela et en Colombie, où il est extrêmement rare, puis continue vers le sud le long des Andes en Équateur, au Pérou et au Chili, en passant par la Bolivie et l'ouest de l'Argentine jusqu'à la Terre de Feu. Au début du 19e siècle, le condor des Andes s'est reproduit de l'ouest du Venezuela à la Terre de Feu, le long de toute la chaîne des Andes, mais sa portée a été considérablement réduite en raison de l'activité humaine. Son habitat est principalement composé de prairies ouvertes et de zones alpines jusqu'à 5 000 m (16 000 pi) d'altitude. Il préfère les zones relativement ouvertes et non boisées qui lui permettent de repérer les charognes de l'air, comme le páramo ou les zones montagneuses rocheuses en général. Il s'étend parfois aux plaines de l'est de la Bolivie, du nord du Pérou et du sud-ouest du Brésil, descend dans les zones désertiques des plaines du Chili et du Pérou et se trouve sur les forêts de hêtres du sud en Patagonie. Dans le sud de la Patagonie, les prairies sont importantes pour les condors des Andes car cet habitat est susceptible d'avoir des herbivores présents. Dans cette région, la répartition des condors andins est donc influencée par l'emplacement des prairies ainsi que des falaises de nidification et de repos.
Type de régime
Charognard

Informations générales

Zone de Distribution

Le condor des Andes se trouve en Amérique du Sud dans la Cordillère des Andes, ainsi que sur les côtes du Pacifique Sud et quelques côtes de l'Atlantique. Au nord, il est présent au Venezuela et en Colombie mais il y est extrêmement rare ; il est surtout réparti au sud sur tout le long de la cordillère des Andes en Équateur, au Pérou, au Chili, en Bolivie et en Argentine jusqu'en Terre de Feu où il n'est pas rare de le voir voler au-dessus des nombreux fjords des canaux chiliens. Il a été observé à l'est de la péninsule Mitre, sur l'île des États. Son habitat est essentiellement composé de prairies ouvertes et alpines non boisées. Sur ces zones andines il vit de 3 000 jusqu'à plus de 5 500 m d'altitude. Mais le long des côtes, il peut vivre en haut des falaises surplombant l'océan.

Statut des espèces

Nonobstant l'UICN a classé cette espèce en catégorie NT (quasi menacée), principalement du fait de sa chasse par l'homme sur une population d'espèce très faible. D'ailleurs la CITES a inscrit cette espèce dans sa liste d'oiseaux dont la survie est gravement menacée. Le Condor des Andes est en effet menacé par les empoisonnements indirects utilisés pour les prédateurs, et par le plomb contenu dans les carcasses. Le recul des grands prédateurs (puma, jaguar), qui lui fournissaient des carcasses dont il consommait les restes, a aussi raréfié ses sources de nourriture. Les dérangements par l'homme, la réduction et la désertification de son habitat, la raréfaction de ses proies sauvages remplacées par la consommation de carcasses d'animaux domestiques (ce qui peut le désigner à la vindicte des éleveurs), la chasse illégale et la persécution jouent un rôle important dans le déclin de cette espèce. De plus, les empoisonnements de condors dus aux pesticides se multiplient ces dernières années en Argentine, notamment à cause de l'utilisation du carbofuran, un insecticide interdit en France en 2008 à cause de sa dangerosité, ainsi qu'en témoigne un article de 2018 au titre éloquent ː « [Encore] 34 condors des Andes empoisonnés en Argentine par un pesticide » (avec plusieurs moutons et chèvres, ainsi qu'un puma ː c'était probablement lui qui était ciblé par les éleveurs, avec leur carcasse empoisonnée, pour protéger leurs troupeaux ; la mort des condors ne serait ainsi qu'un dégât "collatéral"). Ces épisodes massifs de morts en groupe sont dus aux habitudes collectives d'alimentation des condors déjà évoquées. Et ils inquiètent les spécialistes à cause du faible taux de natalité des condors des Andes ː on l'a vu, la lenteur et la rareté de son cycle reproductif, ainsi que ses mœurs reproductives (dont la fidélité des couples), font que la croissance de l’espèce est très lente, et donc que la résilience de sa courbe démographique est longue à venir après ces épisodes de morts collectives (qu'on voudrait croire vraiment accidentelles). Dans ce contexte, « la disparition de 34 spécimens, dont 30 adultes en âge de se reproduire, est une perte inestimable ». D'autant que si le couple de condors n'est pas touché en même temps, le conjoint survivant, parfois fidèle par-delà la mort comme on l'a vu, ne se reproduira peut-être plus lui non plus ː avec un seul mort, ce serait ainsi deux adultes qui seraient stérilisés, ce qui multiplie l'effet dévastateur de ces empoisonnements. Alors, interrogé par Birdlife, Sergio Lambertucci, directeur du Groupe de recherches en biologie de la conservation ("Group of Researchers in Conservation Biology GRINBIC, from the Argentine Research Council, INIBIOMA-CONICET"), déclare même que « les Condors des Andes ne peuvent survivre à ces taux de mortalité ; l'usage du poison doit absolument être arrêté, si nous voulons continuer à contempler les condors survolant les cimes andines ». C'est pourquoi l'association Aves Argentinas se bat depuis 2017 pour l’adoption d’une loi sur la traçabilité des pesticides. « Le principe : tenir un registre à la fois des éleveurs ou agriculteurs acheteurs, mais également des produits toxiques vendus ; édicter une réglementation urgente (avec surveillance) sur l’utilisation, la fabrication, la formulation, le fractionnement, le stockage, le transport, le marketing, la publicité d’affichage, ainsi que l’utilisation et l’élimination sécures des déchets ou résidus de ces produits toxiques ». Au-delà, les associations luttent pour l’application de nouvelles technologies moins polluantes et moins dangereuses ː « en effet, les pesticides sont non seulement coupables d’empoisonner la faune sauvage, mais ils pénètrent également dans les sols, contaminant les nappes d’eau. [...] Le carbofuran pour sa part, est responsable de 66 des 90 derniers décès de condor recensés ». De même, la fondation argentine Bioandina a lancé en 2003 un programme international de réintroduction de Condors des Andes dans certaines régions de la côte Atlantique comme dans la petite localité argentine de Sierra de Pailéman, dans la province de Rio Negro en Patagonie. Cette action, nommée « Retour du condor à la mer » a permis la réintroduction de 24 condors entre 2003 et 2007.
Condor des Andes (Vultur gryphus) Condor des Andes (Vultur gryphus) Photo By user:ST , used under Attribution /Cropped and compressed from original

Scientific Classification

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